Les initiatives d’alimentation locale à l’école sont adoptées avec beaucoup d’enthousiasme d’un océan à l’autre parce qu’elles offrent la possibilité d’améliorer la nutrition et la littératie alimentaire des élèves tout en contribuant au dynamisme et à la durabilité des systèmes alimentaires régionaux, à l’atténuation des changements climatiques et aux systèmes alimentaires autochtones.

À propos de Nourrir les relations

Enregistrement graphique en direct par Tiaré Lani
De la ferme à la cafétéria Canada aide les communautés scolaires à promouvoir les systèmes d’alimentation scolaire dynamiques qui incitent les élèves à manger, cuisiner, cultiver, récolter et embrasser les aliments sains locaux. En participant à ces activités, les élèves établissent des liens avec la communauté et acquièrent des compétences et des connaissances alimentaires tout en renforçant les systèmes alimentaires régionaux. À De la ferme à la cafétéria Canada, c’est ce que nous appelons couramment la démarche « de la ferme à l’école » ou « d’alimentation locale à l’école ».

Cette démarche peut compléter le travail des personnes qui interviennent pour instaurer les pratiques et habitudes alimentaires autochtones dans les écoles. De la ferme à la cafétéria Canada a financé de nombreux projets – autant dans des communautés éloignées que dans des centres urbains – où des éducateurs, y compris des aînés et des gardiens du savoir, enseignent l’alimentation et les systèmes alimentaires traditionnels et incorporent les aliments, pratiques et traditions autochtones à la journée scolaire. Lisez les articles au sujet de l’école Gudangaay Tlaats’gaa Naay Secondary School, à Masset, en Colombie-Britannique, et découvrez d’autres écoles qui adoptent les pratiques et habitudes alimentaires des Autochtones.

Nous sommes fiers de ce que nous avons permis d’accomplir jusque-là, mais nous savons qu’il reste beaucoup à faire pour mieux honorer les peuples autochtones, leurs histoires et leurs terres, sur lesquelles nous habitons tous aujourd’hui.

Depuis un certain temps, l’équipe De la ferme à la cafétéria Canada cherche à concevoir comment son mandat, ses activités et son organisation pourraient mieux inclure, refléter, honorer et amplifier les voix, perspectives, valeurs et savoirs autochtones. Nous agissons ainsi dans un esprit qui vise à nourrir les relations.

À propos de nos cercles de partage virtuels

Enregistrement graphique en direct par Tiaré Lani
En février et mars 2021, De la ferme à la cafétéria Canada et ses partenaires ont organisé trois cercles de partage virtuels animés par Alderhill, une entreprise appartenant à des Autochtones, exploitée par des Autochtones et hautement spécialisée dans la planification communautaire autochtone.

Ces cercles de partage avaient pour but :

  1. d’entendre ce que les communautés scolaires autochtones et les personnes qui travaillent directement auprès d’elles avaient à dire au sujet de leur vision des projets de souveraineté alimentaire et des obstacles qui les empêchent de réaliser cette vision;
  2. de fournir une plateforme permettant aux communautés scolaires autochtones de nouer des liens et d’apprendre les unes des autres.

Chacune des séances régionales a commencé par une introduction et un chaleureux accueil de la part des animateurs. On a ensuite invité les participants à se présenter et à raconter les histoires d’apprentissage, de prospérité, de défis relevés et de résilience associées à leurs initiatives d’alimentation scolaire.

L’équipe De la ferme à la cafétéria Canada a demandé les conseils des participants sur la façon d’améliorer l’accessibilité des communautés autochtones à ses bourses; de multiplier ses ressources et ses mécanismes de soutien de sorte à honorer les systèmes alimentaires, le savoir et les valeurs des Autochtones; et de faciliter l’approfondissement des liens entre les communautés scolaires autochtones.

Pour conclure les séances, les animateurs ont présenté l’enregistrement graphique des discussions, résumant ainsi le temps que les participants avaient passé ensemble.

Enregistrement graphique en direct par Tiaré Lani

Aperçu des cercles de partage – Qui est venu?

La séance d’engagement de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan s’est déroulée le 9 février 2021 et huit personnes autochtones et non autochtones y ont participé. La séance d’engagement interrégionale tenue le 25 février 2021 a réuni trois participants. Ces deux rencontres ont été animées par Claudia Páez, représentante De la ferme à la cafétéria Canada, et Jessie Hemphill, d’Alderhill.

Quatorze jeunes, ainsi que quelques adultes qui œuvrent auprès des jeunes, ont participé à la séance du 6 mars 2021. Celle-ci a été animée par Kyle Alec, d’Alderhill, de pair avec Jyotika Dangwal, représentante De la ferme à la cafétéria Canada.

Histoires de prospérité

Lors de chacune des séances, les participants ont parlé des initiatives d’alimentation locale à l’école en cours dans leur communauté. Parmi celles-ci se trouvaient des histoires au sujet de jardins médicinaux, de mise en conserve d’aliments, d’arbres fruitiers, de serres, d’aînés et de gardiens du savoir, de remonte printanière du saumon, d’enseignement de la langue autochtone locale et de visites de fermes locales.
 

Plusieurs participants ont affirmé que l’apprentissage axé sur le territoire est essentiel à une éducation alimentaire porteuse de qualité et de sens. Certains organismes amènent les élèves sur le terrain dans le cadre d’excursions visant le prélèvement d’aliments dans la nature, l’intendance environnementale et la découverte de plantes, d’animaux et de remèdes traditionnels. Dans une communauté en particulier, les élèves font des sorties pour ramasser les fruits du trappage. Pour de nombreux élèves dont le cadre scolaire traditionnel ne convient pas, ces sorties sont un moyen pour renforcer l’identité et donner confiance.

Histoires de célébration et de guérison

Enregistrement graphique en direct par Tiaré Lani
Les participants ont parlé de cérémonie, affirmant qu’il s’agit d’une composante essentielle de la guérison et des célébrations entourant la nourriture et les systèmes alimentaires. En organisant des cérémonies, les communautés peuvent aller de l’avant de façon positive et surmonter leurs traumatismes ensemble. De plus, lorsqu’on célèbre la nourriture et la culture en racontant des histoires, on fait renaître les pratiques culturelles autochtones.

Il a été mentionné par un participant et réitéré par Jessie Hemphill que « la nourriture réunit les gens de tous horizons » et que « même s’il y a des fossés, la nourriture est un excellent moyen de les combler ».

Histoires des jeunes

Les jeunes participants ont raconté des histoires d’entretien de poules, de jardins communautaires, de coupons pour la cueillette de petits fruits, de restauration de la pêche et de permaculture dans des classes de 6e et 7e années. Ils ont aussi parlé de chasseurs et de cueilleurs qui ont fourni de la nourriture aux aînés durant la pandémie.

Enregistrement graphique en direct par Carinna Nilsson

Les participants ont affirmé l’importance de réunir les jeunes et les aînés pour partager des histoires et développer des compétences en matière d’approvisionnement et de sécurité alimentaire. Ils veulent absolument acquérir les compétences nécessaires pour vivre en communion avec la terre. Les intervenants jeunesse veulent aussi inciter les jeunes , c’est-à-dire la prochaine génération, à transmettre ce savoir. Les participants étaient d’accord pour dire que les programmes qui rassemblent les communautés autochtones par la production et le partage de nourriture sont extrêmement importants pour les jeunes autochtones et l’ensemble de la communauté.

Les participants ont salué les possibilités d’apprentissage intergénérationnel. Ils ont affirmé que les communautés peuvent apprendre à mieux se connaître et peuvent aller de l’avant de façon positive en utilisant la nourriture et les systèmes alimentaires pour créer des occasions où les différentes générations peuvent nouer des liens et apprendre ensemble.

Histoires racontées aux jeunes

Durant la séance à l’intention des jeunes, Ryan Day, ancien chef de la bande indienne Bonaparte et praticien spécialisé en alimentation traditionnelle, a parlé du parcours qu’il a suivi pour se réapproprier les pratiques alimentaires traditionnelles – pour lui, pour sa communauté et par souci pour la souveraineté alimentaire autochtone.

Il a souligné quelques points essentiels :

Pour s’attaquer à la source de la libération autochtone, il faut :

  1. retourner à sa terre natale
  2. parler aux aînés
  3. commencer à apprendre la langue de son peuple
  4. apprendre à connaître sa terre et avoir une relation avec elle
  5. pratiquer la cérémonie et les chants de son peuple

Ryan a grandi en chassant et en pêchant, mais il a appris d’autres pratiques en participant à des camps, mais aussi auprès de parents et d’amis de diverses communautés Secwepemc. Il a expliqué qu’en se réappropriant leur relation avec la terre et en participant à des pratiques axées sur le territoire, les peuples autochtones peuvent se réapproprier leur identité et sensibiliser les autres au maintien d’une relation saine et respectueuse avec l’écosystème.

Histoires de défis

Les participants ont raconté que de nombreuses communautés peinent chaque jour à fournir suffisamment de nourriture aux familles et autres membres de la communauté. La chasse et le prélèvement d’aliments dans la nature peuvent contribuer à la sécurité alimentaire et dépanner en cas d’urgence climatique, mais la bureaucratie – comme les protocoles de sécurité et les frontières coloniales – réduit la capacité des peuples autochtones à pratiquer ces activités, ainsi qu’à enseigner aux élèves les pratiques alimentaires autochtones comme la chasse, le pelage et d’autres pratiques axées sur le territoire.

Par ailleurs, les participants ont raconté qu’il faut beaucoup de temps pour rédiger des demandes de subvention, enseigner, jardiner et fournir des repas chauds aux élèves. La communication entre les Nations, écoles et groupes pour partager les pratiques exemplaires en matière de programmes est une autre tâche gruge-temps.

Les représentants de certains organismes ont indiqué qu’ils ont besoin d’aide supplémentaire pour surmonter les contraintes réglementaires ou acquérir les capacités nécessaires pour que l’apprentissage axé sur le territoire devienne une réalité.

Enregistrement graphique en direct par Tiaré Lani

Les participants ont aussi raconté que les idées occidentales influencent les jeunes et réduisent leur désir ou volonté de participer à la chasse et à la cueillette. Par exemple, on croit parfois que les aliments autochtones comme la viande « prélevée dans la nature » sont « inférieurs » aux aliments coloniaux, ce qui crée des obstacles pour ceux qui essaient d’établir des pratiques d’alimentation traditionnelle, saine et durable dans les écoles et les communautés.

Les participants ont indiqué qu’il est difficile pour les jeunes d’apprendre les pratiques traditionnelles lorsqu’ils se trouvent dans un milieu scolaire occidental ou loin de chez eux.

Réticence concernant l’expression « De la ferme à l’école »

Les participants ont expliqué que l’histoire du colonialisme et l’impact de l’agriculture (où l’on a donné les terres autochtones aux colons pour qu’ils y exploitent des fermes) font en sorte que le mot « ferme » dans « De la ferme à l’école » ne trouve pas nécessairement écho chez les communautés autochtones.

Enregistrement graphique en direct par Tiaré Lani

Recommandations pour De la ferme à la cafétéria Canada – Faciliter les conversations et l’établissement de relations

Selon les participants, De la ferme à la cafétéria Canada peut jouer un rôle pour aider les communautés autochtones à accomplir ce travail, notamment en facilitant le réseautage, l’établissement de relations, la communication narrative, les contacts et le financement afin que les personnes qui cherchent à intégrer les pratiques et habitudes alimentaires autochtones et une alimentation saine et locale dans leurs communautés scolaires aient plus de ressources et de contacts pour le faire.

Les participants ont formulé plusieurs recommandations très précises afin que De la ferme à la cafétéria Canada puisse appuyer ce travail.

  • Créer des trousses de communication pour permettre aux dirigeants communautaires d’assurer la liaison avec d’autres membres clés de la communauté.
  • Continuer de tenir des conversations et de créer des espaces pour que les gens puissent établir des relations, parler de ce qu’ils ont fait pour surmonter les obstacles et partager leurs ressources et leurs histoires.
  • Offrir un soutien pour faciliter les conversations (p. ex., prise de notes et soutien administratif).
  • Établir une communauté de pratique accessible où les gens peuvent partager leurs histoires et leurs ressources.
  • Créer des postes d’agents de liaison autochtones pour assurer la sensibilisation aux réalités culturelles et la transmission appropriée des connaissances autochtones dans les programmes scolaires.

Recommandations pour De la ferme à la cafétéria Canada – Renforcer la capacité

  • Appuyer les activités des écoles : aider les écoles à organiser des sorties où les jeunes apprendraient les pratiques traditionnelles de chasse et d’exploitation du territoire; faciliter l’approvisionnement, l’entreposage et les protocoles relatifs aux aliments traditionnels; continuer de rebâtir les connaissances traditionnelles chez les jeunes; appuyer les possibilités d’apprentissage intergénérationnel; commencer l’éducation à la sécurité alimentaire et l’apprentissage axé sur le territoire dès la naissance; aider à réintégrer ces concepts dans la culture; favoriser la capacité des enfants à être des agents de changement et à sensibiliser leur famille.
  • Aider les intervenants à s’orienter dans la bureaucratie afin de pouvoir offrir des possibilités d’apprentissage traditionnel.
  • Appuyer les gardiens du savoir autochtone en leur assurant une rémunération et de bons protocoles.
  • Fournir une base de données sur les possibilités de financement et publier ces possibilités dans les médias sociaux.
  • Offrir des bourses flexibles et accessibles adaptées aux écoles et communautés autochtones.
Enregistrement graphique en direct par Carinna Nilsson

Recommandations pour De la ferme à la cafétéria Canada – Aller de l’avant de façon positive

Enregistrement graphique en direct par Tiaré Lani

Les participants ont encouragé De la ferme à la cafétéria Canada à :

  • cultiver les relations au fil du temps pour éviter de simplement extraire de l’information au besoin;
  • reconnaître la diversité des groupes autochtones et de leurs pratiques alimentaires.

Les participants ont recommandé que De la ferme à la cafétéria Canada embauche un ou une Autochtone au sein de son équipe. Ils ont aussi dit que le succès des programmes repose sur la présence d’un leadership autochtone.

Tous se sont dit reconnaissants d’avoir eu l’occasion de nouer des liens, de partager et de découvrir les efforts déployés et expériences vécues par chacun.

L’avenir

Enregistrement graphique en direct par Tiaré Lani
Les partenariats sont au cœur des valeurs du réseau De la ferme à la cafétéria Canada. Nous voulons collaborer avec nos communautés autochtones voisines pour faire avancer le rêve où les enfants, les jeunes et les autres membres de la communauté auraient une relation étroite avec leur nourriture, que celle-ci provienne d’un jardin communautaire, de l’océan, d’une rivière, d’un lac, de la forêt ou d’une terre agricole. Dans nos interventions, nous nous engageons à accorder une place d’honneur à la souveraineté alimentaire, aux systèmes alimentaires autochtones et à l’impact communautaire et à collaborer pour réaliser ces rêves de manière respectueuse, honnête, humble et réciproque.

Nous reconnaissons que les membres de la communauté sont les experts : ils savent ce dont leur communauté a le plus besoin. Mais ils ne disposent pas toujours des outils nécessaires pour parvenir à leurs fins et c’est là où De la ferme à la cafétéria peut intervenir.

En guise de conclusion à cette étape de notre parcours, nous tenons à reconnaître que De la ferme à la cafétéria Canada et ses partenaires de l’initiative Le Canada, une terre fertile!, à titre d’organismes coloniaux, ont eu le privilège d’obtenir le soutien et les ressources nécessaires pour entreprendre ce travail.

Prochaines étapes

Enregistrement graphique en direct par Tiaré Lani
Nous savons que la prochaine phase de ce parcours ne se mesurera pas en mois, mais plutôt en années, voire en décennies. Comme premières étapes, nous nous engageons :
  • à travailler pour bâtir et renforcer nos relations avec les Autochtones de nos communautés et à organiser un espace où l’on pourra amplifier et célébrer les voix autochtones;
  • à examiner nos messages clés d’un œil critique et à les adapter pour mieux se faire l’écho des peuples et communautés autochtones et trouver écho chez eux;
  • à évaluer et à adapter nos processus internes, y compris notre processus de demande de financement et de production de rapports, afin que nos bourses soient plus disponibles et accessibles pour les communautés autochtones;
  • à créer un espace accueillant, respectueux, sûr et positif pour les personnes autochtones au sein de notre équipe et de notre conseil consultatif;
  • à continuer d’apprendre au sujet de notre privilège de colonisateur et à travailler pour démanteler les systèmes d’oppression;
  • à ne pas seulement réfléchir à ce parcours continu, mais à activement surveiller nos progrès et à nous en tenir responsables.

Dernières réflexions

Nous nous engageons à prévoir le temps et l’espace nécessaires pour accomplir ce travail de façon utile et à faire de notre mieux pour demeurer ouverts, patients et humbles. Nous savons que nous ferons des erreurs en cours de route et nous nous engageons à écouter et à apprendre de nos erreurs.
Enregistrement graphique en direct par Tiaré Lani

Nous tenons à exprimer notre plus profonde gratitude à l’équipe d’Alderhill pour sa collaboration au cours des six derniers mois. Merci d’avoir cru au potentiel de notre organisme et de notre travail. Merci d’avoir donné le ton à cette initiative et de nous avoir aidés à établir un fondement solide pour notre parcours de réconciliation.

Enfin, nous tenons à remercier les membres des communautés, y compris les nombreux jeunes autochtones qui ont participé et contribué à ce processus, ainsi que les personnes qui ont manifesté un intérêt à y participer, mais ont été dans l’impossibilité de le faire.

Nous nous engageons à continuer d’appuyer les possibilités de partage et d’apprentissage pendant que nous poursuivons ensemble ce parcours visant à nourrir les relations.

À propos de l’organisme De la ferme à la cafétéria Canada

De la ferme à la cafétéria Canada est un organisme pancanadien fondé sur les partenariats dont la vision consiste à créer des systèmes alimentaires régionaux dynamiques et durables qui favorisent la santé des gens, des communautés et de la planète. Notre organisme repose sur les relations et, de concert avec nos partenaires, nous collaborons pour éduquer la population, renforcer les capacités, consolider les partenariats et influencer les politiques afin de favoriser l’accès à une alimentation locale, saine et durable dans tous les établissements publics. De la ferme à la cafétéria Canada est fier d’être un chef de file du mouvement national de la ferme à l’école et de mettre les enfants et les jeunes en contact avec leur nourriture, leurs environnements et leurs communautés.

De la ferme à la cafétéria Canada est un organisme dirigé par des colonisateurs. Depuis notre création en 2011, nous nous sommes engagés à reconnaître et à appuyer les systèmes alimentaires autochtones dans le cadre de nos projets financés et de nos activités de littératie alimentaire. À ce jour, par l’intermédiaire de l’initiative De la ferme à l’école : Le Canada, une terre fertile!, nous avons accordé des bourses allant jusqu’à 10 000 $ à 120 écoles canadiennes, dont 17 dans les provinces et territoires de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, de la Saskatchewan, du Nunavut et de l’Ontario qui ont déclaré être autochtones ou entretenir d’étroites relations avec une communauté autochtone.

Reconnaissance du territoire
Enregistrement graphique en direct par Tiaré Lani

L’équipe De la ferme à la cafétéria Canada et ses partenaires reconnaissent qu’ils habitent, travaillent et jouent sur les terres ancestrales des divers peuples inuits, métis et autochtones de ce que nous appelons aujourd’hui le Canada. De la ferme à la cafétéria Canada s’engage à refléter, à honorer et à amplifier les voix, perspectives et valeurs autochtones dans son travail. Pour connaître les territoires traditionnels sur lesquels se trouve chacun des membres de notre équipe, veuillez consulter la page de notre équipe.